DEMOGRAPHIE - La Côte d'Or tire son épingle du jeu... mais de grandes disparités s'affichent

DEMOGRAPHIE - La Côte d'Or tire son épingle du jeu... mais de grandes disparités s'affichent

Le recensement de la population vient de donner ses conclusions à la date du 1er janvier 2020. Dans la région Bourgogne-Franche Comté, seuls les départements du Doubs et de la Côte-d’Or conservent une dynamique démographique positive. Beaune et son agglomération ont perdu des habitants.

Au 1er janvier 2020, 2 801 695 personnes vivent en Bourgogne- Franche-Comté. La région représente 4,3 % de la population de France métropolitaine. Entre 2014 et 2020, la population baisse légèrement alors qu’elle continuait à augmenter entre 2009 et 2014. Ce retournement est la conséquence d’un solde naturel désormais déficitaire. À partir de 2015, le vieillissement de la population conduit à un nombre de décès supérieur à celui des naissances. De plus, le solde migratoire est également déficitaire depuis une dizaine d’années.

Seuls le Doubs et la Côte-d’Or gagnent des habitants

Entre 2014 et 2020, le Doubs et la Côte-d’Or sont les deux seuls départements de la région à gagner encore des habitants. Ils le doivent notam

La Nièvre connaît une décroissance démographique parmi les plus importantes en France, avec la Martinique, la Guadeloupe et Paris. Le Territoire de Belfort se distingue lui par un fort retournement de tendance. Il perd des habitants à un rythme relativement rapide entre 2014 et 2020 alors qu’il en gagnait entre 2009 et 2014

Dijon et Besançon, toujours en croissance

La population continue d’augmenter à Dijon et Besançon, et dans leurs agglomérations. Elle progresse également dans les intercommunalités alentour. Situées aux franges de la région, celles de Sens et surtout de Mâcon profitent toujours du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de- France et Auvergne-Rhône-Alpes. Bénéficiant de la proximité avec la Suisse et de l’installation de frontaliers, les intercommunalités proches de la frontière, en premier lieu celle de Pontarlier, connaissent un fort dynamisme démographique. D’autres agglomérations, comme celles de Dole et Chalon-sur-Saône, gagnent également des habitants.

À l’inverse, le Grand Belfort perd plus de 3 900 habitants entre 2014 et 2020.

ment à un solde naturel toujours positif grâce à la jeunesse de leur population. Le rythme de la croissance démographique du Doubs est comparable à la moyenne nationale, celui de la Côte-d’Or est lui un peu moins fort.

Dans le Jura et maintenant en Saône-et-Loire, la baisse de population est peu marquée. Elle s’amplifie, en revanche, en Haute-Saône, dans l’Yonne et surtout dans la Nièvre. Cette dernière perd des habitants depuis une cinquantaine d’années.

Enfin, la baisse démographique s’accentue dans les intercommunalités isolées ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas par exemple pour celles de Creusot Montceau, Cosne-Cours-sur-Loire, et Saint-Claude.