BEAUNE

Ludivine Griveau, régisseur des Hospices de Beaune, plébiscitée par la Revue des Vins de France

Ludivine Griveau, régisseur des Hospices de Beaune, plébiscitée par la Revue des Vins de France

Elle obtient le prix coup de cœur du jury

Cette année, La Revue du Vin de France a désigné trois lauréats en Bourgogne :

 

-  Le prix coup de cœur du jury a été attribué à Ludivine Griveau, régisseur des Hospices de Beaune (Bourgogne).

Première femme régisseur du domaine des Hospices de Beaune, vinificatrice de talent, communicante hors pair, Ludivine Griveau fait souffler depuis 2015 un vent de fraîcheur sur la vénérable institution bourguignonne. Depuis 2017, l’énergique œnologue s’est fixé un nouveau cap : faire passer le domaine en bio certifié d’ici 2024. Bourguignonne mais non originaire du sérail, Ludivine Griveau a su se jouer des lourdeurs historiques inhérentes au prestigieux héritage des Hospices de Beaune, mais aussi de la pression médiatique qui accompagne une vente qui s’est emballée ces dernières années. Un poste exposé aux commentaires, plus ou moins bienveillants, mais qui peut aussi valoir quelques lauriers.

-  Le prix du négociant de l’année est attribué au Domaine Vincent Girardin à Meursault (Bourgogne). Créé en 1992 par Vincent Girardin, ce négoce installé à Meursault a séduit un large public avec des vins souvent enrobés par des notes boisées flatteuses. Vingt ans plus tard, Vincent Girardin cède la marque à la Compagnie des Vins d’Autrefois et vend ses vignes à la société Ficofi. En 2012, la maison ne possède alors plus aucune vigne. Mais, tel un phénix renaissant de ses cendres, elle exploite aujourd’hui 32 hectares, dont 17 en propriété, uniquement en Côte de Beaune, cultivés en biodynamie. Les blancs sont d’une pureté magistrale ; les rouges ont gagné en profondeur, en qualité de tanins avec des maturités plus abouties et surtout en complexité.

-  Le prix de l’innovation environnementale à l’INRAE de Dijon (Bourgogne).

Il y a des études scientifiques qui marquent par leur ambition, leur audace et la pertinence de leurs résultats. C’est le cas du projet EcoVitiSol, lancé en 2019 par l’Inrae de Dijon à l’initiative de Lionel Ranjard, directeur de recherche en agroécologie. Au départ, il s’agissait d’analyser la vie des sols viticoles selon les modes de culture (conventionnel, biologique et biodynamique), durant trois ans. La biodynamie est enfin observée scientifiquement, au même titre que les autres modes de culture. L’étude s’étendant sur l’analyse de 156 parcelles (un tiers pour chaque méthode culturale) réparties sur l’Alsace, la Côte de Nuits, la Côte de Beaune et la Côte chalonnaise a mis en lumière l’impact du travail des sols sur la vie microbienne.

 

 

La suite du palmarès :

 

Prix de la Personnalité de l'année : Carole Bouquet – Sangue d’Oro, Sicile

Vigneron de l’année : Jean-Marc Grussaute, Camin Larredya – Jurançon, Sud-Ouest

Coopérative de l’année :  Palmer & Co – Reims, Champagne

Carte des vins de l’année : Hôtel des Bains – Charavines, Isère

Site de ventes en ligne de l’année : Chais d’Œuvre–Paris

Hypermarché de l’année : E. Leclerc - Pleuven, Bretagne

Caviste de l’année : Trésor des Vignes – Uzès, Vallée du Rhône Sud

Meilleur Accueil dans le vignoble : Château Marquis de Terme – Margaux, Bordeaux

Découverte de l’année : Laura David – Montlouis sur Loire, Touraine

Spiritueux de l’année : Distillerie Rhum Bologne – Guadeloupe