En visite en Bourgogne-Franche-Comté, le ministre de la Santé, François Braun, confirme le positionnement national de Besançon sur les thérapies innovantes

En visite en Bourgogne-Franche-Comté, le ministre de la Santé, François Braun, confirme le positionnement national de Besançon sur les thérapies innovantes

Ce jeudi 11 mai, la Présidente de Grand Besançon Métropole, Anne Vignot, et la Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, ont accueilli le ministre de la Santé, François Braun, afin de lui présenter l’excellence de l’écosystème en biothérapies innovantes publiques comme privées sur le site de Besançon.

Aux côtés de l’Établissement Français du Sang, de l’Université Franche-Comté, du CHU de Besançon, du pôle de compétitivité PMT et de la Fondation de transfert de technologie FC’Innov, la Région Bourgogne-Franche-Comté et Grand Besançon Métropole soutiennent un processus de spécialisation dans les thérapies et technologies associées ou issues du sang: il s’agit de développer les médicaments du futur grâce à la modification des cellules, pour traiter plus efficacement des maladies comme les cancers par exemple. Cet écosystème bisontin a su agréger un ensemble de compétences unique en France et en Europe.

Alors que l'État, au travers du programme France 2030, a mis en place une stratégie d'accélération « Biothérapies et bio-production de thérapies innovantes » pour faire de la France le leader européen des médicaments innovants en accélérant le développement industriel et les technologies de rupture, l’enjeu, pour le site de Besançon, est de revendiquer une place au sein de cette stratégie nationale, en défendant le développement d’une nouvelle brique allant de la recherche à la production de médicaments innovants (MTI).

Après l’émergence du projet BioInnovation, qui a permis de développer les capacités d’accueil des start- ups et de favoriser les essais cliniques sur le site de Besançon, la labellisation confirmée du pôle d’innovation en biotechnologie (PIBT) porté par l’EFS comme intégrateur national en bio production, l’enjeu est de franchir une nouvelle étape décisive en se dotant d’un centre de bioproduction dit « de phase III », permettant aux médicaments d’entrer dans un processus de pré-industrialisation, dernière étape avant la mise sur le marché.

Sans infrastructure adaptée, le risque est fort aujourd’hui de voir les technologies de rupture travaillées par la recherche à Besançon, être exportées, ailleurs en France ou à l’étranger, pour passer à la phase de production industrielle.
 
Le projet bioproduction à Besançon repose sur la maîtrise publique d’une innovation pour répondre à la fois à un enjeu de souveraineté nationale en matière de médicaments du futur, et à un enjeu de réduction des coûts de production, afin, à terme, de garantir un prix accessible pour les futurs patients. En effet, aujourd’hui, le prix d’un médicament n’est pas dicté par le coût de production, mais maîtrisé par les grandes industries pharmaceutiques.

Aux côtés de l’EFS Bourgogne-Franche-Comté, qui occupe une place centrale dans le développement des biothérapies, de l’Université de Franche-Comté et du CHU de Besançon, Anne Vignot et Marie- Guite Dufay ont attiré l’attention du ministre sur la nécessité pour les pouvoirs publics d’accompagner le développement et l’ambition du site de Besançon de devenir un centre stratégique des biothérapies en France.

L’engagement du ministre de la Santé, à faire de notre territoire un projet national piloté avec le ministre de l’Industrie et le Secrétaire général pour l’investissement, est, pour nous, de très bonne augure pour la poursuite du développement des biothérapies à Besançon, et son positionnement national et européen.