Baromètre 2023 de l’Épargne en Bourgogne-Franche Comté - Près des deux tiers (63 %) des épargnants de la région n’envisagent pas ou peu de puiser dans leur épargne
Publié le 01 Juin 2023 à 10h31

tandis que plus des trois quarts (80 %) ne modifieront rien à leur placement, quitte à ce que le rendement de leur épargne baisse. L’aversion au risque reste une constante (70 %).
Altaprofits, Société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet, publie les résultats de la 5e édition de son « Baromètre de l’épargne en France et en régions », réalisé par Ifop. Il décrypte annuellement le comportement des Français en matière d’épargne avec une analyse par région. Dans un contexte économique toujours incertain et des motifs potentiels de préoccupation qui évoluent pour les Français, en Bourgogne-Franche-Comté :
L’épargne reste un îlot de stabilité qui résiste à l’inflation. Plus de 9 Bourguignons et Francs- Comtois sur 10 possèdent au moins un produit d’épargne (91 %). 92 % (- 3 points vs 2022) d’entre eux ont déclaré y avoir placé de l’argent ; concernant ces derniers, interrogés sur la meilleure façon de gérer leur épargne dans les prochains mois en cas de hausse ou de maintien de l’inflation à un niveau élevé :
Près des deux tiers (63 %) n’envisagent pas ou peu de toucher à leur épargne, pour la conserver pour des projets futurs. Tandis que 32 % prélèvent de l'argent sur leurs placements, quitte à remettre en cause certains projets, 5 % épargnent davantage pour garantir leur pouvoir d'achat dans le futur en cas de hausse continuelle des prix.
Plus des trois quarts (80 %) indiquent qu’ils ne changeront rien à leurs placements sans risque, quitte à ce que le rendement de leur épargne baisse. C’est le taux le plus élevé du baromètre, une première place partagée également avec les habitants de Nouvelle-Aquitaine et les Bretons.
De surcroît :
L’aversion au risque continue de prédominer. Comme l’année dernière, 70 % des Bourguignons et Francs-Comtois, détenant au moins un produit d’épargne, plébiscitent toujours largement les produits d’épargne sans risque à faible rendement.
A l’inverse, plus un produit est risqué, moins il suscite de l’intérêt, malgré un rendement potentiel plus conséquent : seuls 19 % des épargnants privilégient des produits un peu risqués, avec un rendement espéré plus important (ce taux est stable par rapport à 2022) et à peine 3 % des produits risqués avec une chance d’obtenir un rendement important (- 2 points par rapport à 2022).
Ainsi que dans quatre autres régions françaises, on relève en Bourgogne-Franche-Comté que les placements à caractère responsable n’arrivent pas encore à la barre de 10 % avec 8 % d’épargnants séduits en 2023 (+ 2 points vs 2022).
Au plan national. 8 Français sur 10 possèdent au moins un produit d’épargne (84 %). Ils sont 94 % à les abonder régulièrement et ces derniers ont été 63 % à déclarer ne pas ou peu envisager de puiser dans leur épargne tandis que 76 % ne changeront rien à leurs placements sans risque si l’inflation reste à son niveau élevé ou bien progresse.
De plus, 68 % des Français, détenant au moins un produit d’épargne, sont averses au risque. 10 % d’entre eux privilégient un placement plus responsable quels que soient le risque et le rendement.
Les résultats du « Baromètre 2023 de l’épargne en France et en régions » viennent également souligner :
Si la grande majorité des Bourguignons et Francs-Comtois abondent à intervalles réguliers leurs produits d'épargne (92 % de ceux disposant au moins d’un produit d’épargne, en baisse de - 3 points vs 2022), la conjoncture économique pèse sur leur fréquence de placement. Ils ne sont que 34 % à placer de l’argent mensuellement en 2023, c'est le niveau le plus bas depuis 3 ans (43 % en 2022, 39 % en 2021). L’effort d’épargne semble s’être reporté sur un rythme plus espacé, à savoir une fois tous les 2 ou 3 mois, en hausse de + 3 points (18 % cette année contre 15 % l’année dernière).
Au plan national. De moins en moins d’épargnants français placent de l’argent à un rythme mensuel. S’ils sont également 39 % d’épargnants nationaux à le faire en 2023, ce niveau est le plus bas depuis 3 ans (42 % en 2022, 45 % en 2021). L’effort d’épargne national semble s’être reporté sur un rythme plus espacé, à savoir une fois tous les 2 ou 3 mois, en hausse de + 3 points (21 % cette année contre 18 % l’année dernière).
Le motif d’épargne pour parer aux imprévus continue à devancer les autres, mais avec une conception de l’imprévu qui évolue.
- 78 % des Bourguignons et Francs-Comtois possédant un produit d’épargne (+ 4 points par rapport à 2022) déclarent épargner principalement pour pouvoir faire face à un imprévu, alors que l’épargne pour les projets n’est citée que par 47 % des épargnants.
- dans les motifs d’imprévu, l’anticipation de situations exceptionnelles, qui avait fait un bond de + 13 points post-COVID-19 pour être citée par 38 % des épargnants en 2022, reste à un niveau élevé de 36 % en 2023 (après une légère accalmie en 2021, 29 %).
Au plan national. 73 % des épargnants français épargnent pour faire face à un imprévu. 44 % pour des projets. Le bond post-COVID-19 au profit de l’anticipation de situations exceptionnelles a été plus haut au niveau national : + 15 % pour ce motif d’imprévu cité par 23 % des épargnants en 2020, 38 % en 2021, 34 % en 2022, 37 % cette année (+ 3 points vs 2022).
Confrontés quotidiennement à une baisse de leur pouvoir d’achat en raison du cycle inflationniste, 38 % des Bourguignons et Francs-Comtois ayant un produit d’épargne ont pourtant du mal à appréhender ses conséquences sur la valeur de leur épargne. Dans le détail : 10 % pensent que l’impact est positif et que leur épargne prend de la valeur ; 13 % estiment qu’il n’y a
aucun impact sur leur épargne ; 15 % ne savent pas.
Au plan national. 45 % des Français disposant d’un produit d’épargne n’ont pas conscience du risque sur la valeur de leur épargne ; ils sont 18 % pour lesquels il n’y a aucun impact et 12 % qui ne savent pas.
« Le cycle inflationniste n’a que peu d’effets sur les comportements des épargnants français. Le taux d’épargne reste élevé et l’aversion au risque est une constante bien ancrée. Dans ce contexte, les professionnels se doivent d’être réactifs et innovants dans leur offre. »
Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.


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