BEAUNE

Les Beaunois s’insurgent : « trop c'est trop ! » en référence aux agressions d’élus

Les Beaunois s’insurgent : « trop c'est trop ! » en référence aux agressions d’élus

Vincent, Pauline, Yves, Marlène ou encore Jean-Michel présents lundi pour le rassemblement devant la mairie de Beaune s’insurgent contre cette montée en puissance de la violence. Leurs réactions avec Info-Beaune.

Aller jusqu’à s’en prendre aux élus, leur famille en plus de commettre des violences sur des biens publics et privés, la coupe est pleine. Les Beaunois comme de nombreux Français se disent écœurés par cette montée en puissance de la violence, loin du drame originel, la mort de Nahel à Nanterre, alors qu’il refusait d’obtempérer à un contrôle routier suite à un excès de vitesse où il aurait failli faucher un cycliste et un piéton. Le policier qui a tiré sur Nahel, a été mis en examen jeudi et incarcéré.

La République est atteinte
Rassemblés ce lundi matin sur le parvis de la mairie, les réactions sont unanimes : la République est atteinte, les valeurs se perdent et tout part en déliquescence comme en témoignent Vincent, Pauline, Yves, Marlène ou encore Jean-Michel présents lundi.
Pour Vincent, il était normal d’être présent : « Il est important de faire la différence entre ce qui relève de la politique, de la République et la vie privée. Tout homme politique a ses opposants, ses réfractaires mais il doit être respecté en tant qu’homme, mari, père et sa famille ne doit pas être touchée. Je suis là pour assurer que la République ne vacille pas et reste debout. Souvent, les personnes ne savent même pas les différentes institutions et leurs compétences ». Marlène est venue également soutenir les élus dans leurs positions d’homme politique, regrettant cette non différenciation entre homme public et vie privée déplorant que ça aille trop loin.
Jean-Michel regrette que « l’instruction civique n’existe plus, que certaines valeurs se perdent et que les élus qui sont nos représentants soient attaqués, ils se respectent ! Il faut remettre de la pédagogie, de la police de proximité, des travailleurs sociaux dans les quartiers et mieux asseoir l’autorité étatique ».
Pauline s’inquiète de l’usage des réseaux sociaux qui ouvrent les portes aux excès, à la surenchère en appelant de ses vœux à un travail de prévention pour apporter la connaissance du respect à ces jeunes. Un usage des réseaux néfaste aussi pour Yves qui pose un regard négatif sur « cette société de l’image et de l’immédiateté ».

Jeannette Monarchi