BEAUNE

Le pain d'épices de la maison Mulot & Petitjean que l’on trouve à Beaune reste un produit local bien ancré dans le territoire

Le pain d'épices de la maison Mulot & Petitjean que l’on trouve à Beaune reste un produit local bien ancré dans le territoire
Le pain d'épices de la maison Mulot & Petitjean que l’on trouve à Beaune reste un produit local bien ancré dans le territoire
Le pain d'épices de la maison Mulot & Petitjean que l’on trouve à Beaune reste un produit local bien ancré dans le territoire
Le pain d'épices de la maison Mulot & Petitjean que l’on trouve à Beaune reste un produit local bien ancré dans le territoire

Avec le cassis et la moutarde, le pain d’épices fait partie de la trilogie gourmande de la Bourgogne. La maison Mulot & Petitjean, dernière fabrique de pain d’épices à Dijon, sait encore nous procurer plaisir en bouche avec cette spécialité locale vendue à Beaune.

Des notes de miel que tempèrent des saveurs épicées, une texture moelleuse en surface et légèrement plus sèche à cœur… cette petite bouchée de pain d’épices nous remplit de bonheur. C’est l’une des gourmandises la plus régressive, nous faisant plonger dans notre enfance. Le pain d'épices régale petits et grands toute l’année et à tout moment, même s’il demeure le dessert emblématique des fêtes de fin d'année.
Entreprise du patrimoine vivant depuis 2012, la maison Mulot & Petitjean, fondée en 1796 à Dijon, est l’héritière d’une longue et prestigieuse histoire. Entre tradition et modernité, elle demeure aujourd’hui une entreprise familiale, très attachée aux valeurs des maîtres pains d’épiciers dijonnais. Elle dispose de quatre Maisons du pain d'épices dont une à Beaune. Aujourd’hui, le pain d’épices est toujours fabriqué de manière artisanale, avec des ingrédients rigoureusement sélectionnés afin d’offrir à la clientèle des produits de haute qualité.

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Le pavé nature, - produit historique de la gamme -, préparé selon la recette dijonnaise traditionnelle à base de farine de froment, miel, épices dont celle de base est l’anis étoilé, pauvre en matière grasse.

Du pavé nature aux célèbres nonnettes de Dijon
Dans la boutique de la maison Mulot & Petitjean, située place Carnot à deux pas des Hospices, les papilles sont en éveil devant les spécialités avec l’incontournable pavé nature, - produit historique de la gamme -, préparé selon la recette dijonnaise traditionnelle à base de farine de froment, miel, épices dont celle de base est l’anis étoilé, pauvre en matière grasse. Ce pavé se décline également en « bandes », aux amandes, aux fruits confits ou aux figues entières…
Autre produit phare les nonnettes de Dijon : imaginez une bouchée de souvenir, d’abord le craquant du glaçage puis le moelleux du pain d’épices et enfin le cœur fondant fourré de délicieuses confitures à l’orange (la traditionnelle) ou à la framboise, à la fraise, au citron, au cassis… mais aussi au cœur fondant au caramel ou encore de fourrage chocolat. Au Moyen-Âge, les nonnes confectionnaient ces gâteaux dans leur couvent.
Tout une gamme de pain d’épices gourmands s’offre à nous comme des gâteaux aux goûts savoureux et aux saveurs variées telles que pomme-cannelle, oranges confites, citron-gingembre, éclats de caramel au beurre salé, figue… Un délice sucré à déguster sans modération. Le pain d’épices est parfait pour accompagner les plats salés comme sucrés et bénéficie d’une longue conservation. Il offre un mariage harmonieux avec le foie gras ou une parenthèse sucrée, en bref c’est un délice fondant.
Aujourd’hui, la Maison Mulot & Petitjean perpétue la tradition en créant de nouvelles recettes pour faire vivre ce petit gâteau gastronomique et satisfaire les amateurs.
 
Un peu d’histoire
Le pain d’épices était connu dès l’antiquité mais sa recette contemporaine apparaît en Chine sous le nom de Mi-Kong au 10e siècle. Grand voyageur, il fait partie des rations alimentaires des rudes cavaliers de Gengis Khan et sera transmis aux Arabes. C’est lors de leur séjour en terre sainte que les Croisés se l’approprient et le ramènent dans leurs bagages. On prétend que ce gâteau, appelé « Boichet » au Moyen-Âge, fut introduit en Bourgogne par la duchesse Marguerite de Flandres lors de son mariage avec Philippe le Hardi… à moins qu’il n’ait été rapporté de Courtrai par son petit-fils, le Duc Philippe Le Bon.

Jeannette Monarchi