Irrigation des cultures surveillée pendant la sécheresse - Les efforts de la ferme Agri-Bio à Fenay reconnus par les services de la Préfecture

Irrigation des cultures surveillée pendant la sécheresse - Les efforts de la ferme Agri-Bio à Fenay reconnus par les services de la Préfecture
Irrigation des cultures surveillée pendant la sécheresse - Les efforts de la ferme Agri-Bio à Fenay reconnus par les services de la Préfecture
Irrigation des cultures surveillée pendant la sécheresse - Les efforts de la ferme Agri-Bio à Fenay reconnus par les services de la Préfecture
Irrigation des cultures surveillée pendant la sécheresse - Les efforts de la ferme Agri-Bio à Fenay reconnus par les services de la Préfecture

Le secteur agricole est très gourmand en consommation d’eau. Les services de la préfecture ont contrôlé ce jeudi la ferme Agri-bio de Fenay qui reste attentive à la disponibilité de ressource en eau en adaptant l’irrigation de ses 100 ha de culture.

Indispensable à la vie des animaux et des végétaux, l'eau douce est un élément central pour l'agriculture. Elle est principalement utilisée pour l'alimentation du bétail et l'irrigation, mais d'autres usages agricoles la mobilisent également. Une vache consomme 100 l/jour. Dans ce contexte de sécheresse avec des épisodes caniculaires, la ferme Agri-bio de Fenay, exploitation maraîchère de Jacson SARL a été contrôlée ce jeudi par Frédéric Carre, Secrétaire général de la préfecture de la Côte-d’Or, a organisé ce jeudi après-midi une opération de contrôles et de pédagogie en matière des usages de l’eau. « Notre mission est avant tout pédagogique, nous nous devons de transmettre l’information des bonnes conduites du bien commun. Pour éviter la guerre de l’eau, il faut que chacun comprenne que l’eau est aujourd’hui une ressource non renouvelable, que ce bien est à partager. »
 
De 500 et 700 m3 pour irriguer les cultures
Cette ferme en bio s’étalant sur 100 ha de culture (grande culture et maraîchage) utilise l’eau prélevée de la nappe de Dijon Sud en fonction des besoins des cultures (plus gros volume au moment de la plantation). L’irrigation se fait le soir (à partir de 18 h en dehors de l’interdiction*) grâce à d’imposantes machines dont la bobine d’arrosage de 350 m est déployée sur la longueur du champ avec un programme de 25 l/m2. Le rembobinage automatique permet d’irriguer l’ensemble sur une durée de 15 h pour une consommation totale entre 500 et 700 m3.
« Nous recevons toutes les semaines un point de situation par le syndicat des irrigants, relate Frédéric Marin de Jacson SARL, cette année est moins mauvaise que 2022 mais l’été n’est pas fini. Les petites périodes de pluie sont bénéfiques mais cela ne suffit pas : nous devons arroser mais de façon raisonnée. Nous restons attentifs au niveau des rivières. »
Les agents de l’OFB ont constaté que les campagnes menées auprès du monde agricole portent leurs fruits puisqu’il a fait des progrès quant à l’économie d’eau et à sa préservation, favoriser par la modernisation des machines plus raisonnables en consommation de l’eau. La majorité respecte même s’il y a encore des irréductibles.

Jeannette Monarchi

* Ce que dit l’arrêté
En zone de crise, cette ferme est sous le coup d’une interdiction des prélèvements pour l’irrigation des cultures de maraîchage du lundi au dimanche de 9 h à 20 h. Adaptation pour les oignons, les pommes de terre, les plantes aromatiques et médicinales, les vergers, les cultures de petits fruits, les cultures de semences, les cultures expérimentales de l'INRAE ou autres organismes scientifiques/universitaires, l'horticulture et les pépinières : le prélèvement pour l'irrigation est interdit du lundi au jeudi de 11 h à 17 h ; et du vendredi 11 h au dimanche 17 h. Bien entendu, l’abreuvement des animaux est autorisé.