BEAUNE

Festival Belen de Beaune – Une ballade délicate au cœur des origines de Lubiana

Festival Belen de Beaune – Une ballade délicate au cœur des origines de Lubiana
Festival Belen de Beaune – Une ballade délicate au cœur des origines de Lubiana
Festival Belen de Beaune – Une ballade délicate au cœur des origines de Lubiana
Festival Belen de Beaune – Une ballade délicate au cœur des origines de Lubiana

Envoûtante, tout simplement. Lubiana l’a incontestablement été. De sa voix chaude et puissante, aussi douce que fragile, cette chanteuse belgo-camerounaise a livré un message d’amour en ouverture du 1er Festival Belen ce vendredi soir.

Dans cette enceinte spirituelle et sacrée de la Collégiale de Beaune, le temps était comme mystique, suspendu au registre musical de Lubiana, mêlant sonorités camerounaises, soul moderne et jazz. Accompagnée de sa kora, harpe d’Afrique de l’Ouest aux résonances magiques, Lubiana de son timbre cristallin a chanté l’amour au cœur des racines de l’humanité, « l’amour de ma vie : la kora », l’amour de soi, l’amour des autres… Un message de paix également « Nous sommes tous issus du métissage, nous venons de la même racine : l’amour ».
Comme un pèlerinage, elle est remontée à la source de ses origines camerounaises pour enfin trouver son identité grâce à la kora. Elle a raconté son parcours pour être, partagé ses doutes, ses souffrances, son intimité... une reconnexion à elle-même après un long chemin semé d’embûches et de difficulté.

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Voyage initiatique
Lubiana est l’une des rares femmes à jouer de la kora, instrument traditionnellement réservé aux hommes, aux « griots », des conteurs africains. « C’est vraiment la kora qui est venue à moi, qui m’a choisie, et elle m’a apparue en rêve : je n’en avais jamais vu de ma vie, raconte-t-elle. Puis un mois plus tard, en Espagne, à Majorque, j’en ai entendu le son. Il est dit que la kora est une âme qui choisit son rêve. »
Dans ce voyage initiatique, elle a emporté le public qui a vibré aux sons de ses chansons issues de son premier album « Beloved » (Bien-Aimé) telles que « Self Love », mais aussi ses nouveaux titres présentés en avant-première comme « Grand-Père » ou la reprise de Zazie « J’envoie valser » jusqu’à un moment de communion intime avec l’auditoire reprenant en chœur le refrain d’une de ses chansons.
A ses côtés, le public, environ 500 personnes, a effectué avec délice ce chemin à l’origine des racines de l’humanité et ressentit cet amour pour la kora.

Jeannette Monarchi

Le festival Belen se poursuit aujourd’hui et demain tout le programme ici.