BOURGOGNE

Banque Alimentaire de Bourgogne – Des financements à trouver pour assurer le budget annuel de 1,5 M€

Banque Alimentaire de Bourgogne – Des financements à trouver pour assurer le budget annuel de 1,5 M€

Les produits collectés sont donnés aux associations qui contribuent financièrement aux frais par une cotisation jusqu’à 21 centimes par kilo : cela représente 50 % des dépenses de fonctionnement. Cela ne suffit pas pour assurer le budget annuel de 1,5 M€ (d’autant plus que la BAB fait face aux mêmes problématiques que les associations telles que les restos du Cœur, inflation du coût de l’énergie), alors Laurent Brondel, président, prend sa casquette de VRP auprès des pouvoirs publics ou encore pour démarcher des entreprises pour financer les besoins. « Les entreprises sont de plus en plus conscientes du rôle sociétales et environnementales qu’elles ont à jouer, elles sont de plus en plus sensibles à nos problématiques d’approvisionnement et de financement. » Par exemple, Dijon Céréales a donné 5 000 €, Amazon et la Banque de France sont également partenaires. « On s’intègre dans les politiques locales et régionales, et dans celles des entreprises. Nous allons aller chercher le Medef, d’autres syndicats interprofessionnels… »
 
La Banque Alimentaire de Bourgogne investit également sur chaque site 600 000 € en 2023 par exemple à Chalon, la société Rave met à disposition gracieusement d’un bâtiment à Fragnes-La Loyère (ancien Kodak) les travaux devraient être effectués par une entreprise, et la BAB investit 270 000 € en aménagement
A Nevers, la BAB a acheté un bâtiment à Nevers du fait à la nécessité de déménager du site actuel : le budget prévu est de 260 000 € pour l’achat et 102 000 € de travaux (possibilités aux entreprises de défiscaliser). « Nous allons faire de grosses économies sur le long terme : nous louons des locaux aux loyers chers et allons tendre à une mutualisation des moyens avec des associations (comme les Restos du Cœur de Dijon qui sont venus visiter notre structure et surtout l’espace de stockage) mais aussi des actions et plus travailler avec des associations locales dans des zones blanches telles que la Nièvre pour créer des structures inter associatives. Les agriculteurs sont loin de tout, toutes les associations souffrent, l’idée est de travailler ensemble. Face à la conjoncture actuelle, chaque association doit évoluer ».

Jeannettev Monarchi

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