CÔTE D'OR

Campagne de mesures préventives dans le cadre du suivi de la pollution résiduelle du site industriel KYOCERA AVX à Saint-Apollinaire

Campagne de mesures préventives dans le cadre du suivi de la pollution résiduelle du site industriel KYOCERA AVX à Saint-Apollinaire

La société KYOCERA AVX produit depuis 1960 des composés électroniques sur son site industriel de Saint-Apollinaire localisé le long de la rocade Est et à la limite de la commune de Dijon.

Au début des années 2000, des diagnostics ont permis d’identifier une pollution aux solvants chlorés dans les sols et les eaux souterraines au niveau du site ; le plan de gestion de cette pollution avait alors conduit à la réalisation de travaux de dépollution par l’exploitant.
Ces solvants chlorés (tétrachloroéthylène, trichloroéthylène, et leur produit de décomposition le chlorure de vinyle) sont des substances dangereuses qui ont été fréquemment utilisées dans l’industrie par le passé, notamment pour le nettoyage/décapage de matériaux ou en tant que diluant.

Ces produits ont été employés sur le site de St-Apollinaire jusque dans les années 2000. Ils ne sont plus utilisés aujourd’hui.

Une campagne d’analyses dans les eaux souterraines menée fin 2023 ayant mis en évidence une remontée des concentrations en solvants chlorés en bordure du périmètre extérieur du site de KYOCERA AVX, une étude approfondie de la qualité des eaux souterraines va être réalisée par un bureau d’étude spécialisé dans le but de déterminer si la pollution s’étend. Cette étude approfondie nécessitera plusieurs mois avant d’obtenir les premiers résultats.

Dans l’attente des résultats de cette étude, un diagnostic préventif sera réalisé dans les établissements recevant du public à proximité du site industriel afin de vérifier l’absence des substances polluantes précitées dans l’air intérieur et dans l’eau. Ce diagnostic préventif, en lien avec les collectivités gestionnaires de ces établissements, sera engagé dès cet été.

En complément de ces investigations, la société KYOCERA, définira et devra mettre en œuvre un plan de gestion de la pollution résiduelle, visant notamment à :
- dans un premier temps : contenir au maximum la pollution à l’intérieur des limites du site ;
- dans un temps plus long: atteindre des valeurs garantissant durablement l’absence d’impact environnemental ou proposer des mesures de gestion adaptées.

Les analyses environnementales seront renouvelées régulièrement jusqu’au traitement définitif de la pollution par l’exploitant industriel.
Les autorités sanitaires sont associées à la démarche, notamment pour l’analyse des résultats des différentes études qui vont être menées.

Une communication sera faite sur les conclusions des diagnostics et études à venir par les services de l’État, en lien avec les collectivités concernées. Les premiers résultats sont attendus fin août.