MEDEF - « Plus d’impôts ou plus d’emplois : il faut choisir ! »

MEDEF - « Plus d’impôts ou plus d’emplois : il faut choisir ! »

Alors que le chômage repart à la hausse en France, le Projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévoient d’importantes augmentations d’impôts et de charges sur les entreprises pénalisant la compétitivité, l’activité et l’emploi.  Nous nous y opposons ! 
En additionnant notamment les 8 milliards d’euros d’impôts sur les sociétés, les 5 milliards d’euros liés à la réduction des allègements de charges, les 2,3 milliards d’euros transférés de l’Assurance Maladie aux complémentaires santé et donc aux entreprises, le 1,2 milliard d’euros d’économies sur les aides à l’apprentissage et les 800 millions d’euros de versement mobilité, c’est environ 20 milliards d’euros d’impôts et charges supplémentaires qui pourraient être imposés aux entreprises. Cette hausse correspond aux salaires chargés de 400 000 emplois.
Cette estimation n’est pas une projection lointaine : elle reflète une réalité tangible pour des milliers d’entreprises, notamment les plus petites, déjà fragilisées par une conjoncture économique incertaine et par une rude concurrence internationale.
Les allègements de charges ne sont pas des cadeaux faits aux entreprises, mais un investissement dans l’emploi et la compétitivité. Ils permettent aux employeurs d’embaucher, de former et de maintenir des postes dans un contexte où chaque emploi compte. Au moment où les indicateurs économiques montrent une stagnation, voire un recul de l’activité économique, cette augmentation des charges pour les entreprises risque d’aggraver durablement la situation économique de la France.
En s’attaquant à ces allègements, les responsables politiques prennent le risque de transformer une situation fragile en véritable crise de l’emploi. Pour les chefs d’entreprise, le choix serait simple mais douloureux : créer des emplois ou payer des charges toujours plus lourdes. À l’heure où la France fait face à des défis structurels majeurs, cette décision serait une erreur stratégique et économique.
Il n’est pas trop tard : le Parlement peut encore agir !
Nous appelons solennellement les parlementaires de Côte-d’Or à se saisir de cette question lors des débats parlementaires. Notre département de la Côte-d’Or a besoin d’eux. Il n’est pas trop tard pour protéger l’emploi et les entreprises. Les représentants du peuple ont encore la possibilité de réorienter ces mesures pour éviter un choc économique et social.
Le choix est clair : plus d’impôts ou plus d’emplois. Les entreprises et les salariés de ce pays méritent mieux que des décisions qui sacrifieraient leur avenir.