BOURGOGNE

Chalon-sur-Saône, dès lundi 27 janvier : la 7e édition du Festival de cinéma Chefs op’ en Lumière commence plus tôt cette année !

Chalon-sur-Saône, dès lundi 27 janvier : la 7e édition du Festival de cinéma Chefs op’ en Lumière commence plus tôt cette année !

Du 27 janvier au 2 février 2025, ce festival unique en France se déroulera dans notre ville, faisant la part belle aux films et aux artisans de l’image et de la lumière : les chefs opérateurs. Mercredi 8 janvier, Janick Leconte, président de l’association qui porte l’événement, s’adressait aux médias pour dévoiler une programmation foisonnante pour tous les âges.

Avec 11 000 entrées en 2024, le festival est entré dans les 20 % des plus importants de France.

Soulignons l’importance qu’a pris un tel événement, exigeant dans sa mission, généreux dans son partage : « Chefs Op’ en Lumière est un festival qui met à l’honneur les directeurs de la photographie, ces métiers de l’ombre du cinéma, qui pourtant contribuent à l’excellence d’un film. Ce sont eux qui vont mettre en avant les intentions du réalisateur, et mettre en images le récit. Il n’a pas d’équivalent en France : seuls deux festivals de ce genre existent en Europe, Manaki Brothers, en Macédoine et Camerimage en Pologne » rappelle Janick Leconte. Et de remarquer : « Et cette année, des producteurs nous appellent pour la distribution de leurs films. »

Pour tout amateur de cinéma, le festival Chefs’Op en Lumière est donc l’assurance d’une sélection de films de grande qualité.

L’association Chefs’Op en Lumière

Elle porte depuis 7 ans l’organisation complète de ce festival unique. Composée de 25 bénévoles, sans aucun salarié, c’est dire la charge de travail croissante d’un événement qui prend de l’ampleur nationalement. « Les chefs opérateurs n’ont pas beaucoup de visibilité sur leur agenda, ils peuvent être sollicités au dernier moment, ce qui rend l’organisation assez périlleuse », explique son président.
Mue par une passion commune pour le cinéma, l’association poursuit son œuvre, et notre Ville de l’image en reçoit les louanges.
À commencer par le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), partenaire du festival, qui encense l’événement, sa qualité éditoriale, « ainsi que sa mission d’intérêt général pour les filières techniques de l’image ».

De l’ampleur et de l’ouverture

Sept jours durant, l’Espace des Arts, le Megarama et le musée Nièpce seront le théâtre de plus d’une centaine de propositions cinématographiques : projections, présentations, rencontres, débats, table ronde, conférences, expositions, expérience en réalité virtuelle, speed meeting, master class, ciné-concerts, hommages, cartes blanches, cérémonies…

En chiffres : 46 films (sélectionnés par 4 passionnés de l’association Chefs Op’), dont 23 en avant-première et 3 inédits ; une cinquantaine d’invités, 19 événements… Vous retrouverez les catégories : films en compétition, hors compétition, restaurés, ceux des chefs op’ invités, films jeunesse (programme détaillé sur festivalchefsop.fr).

À la diversité des propositions s’ajoute la volonté d’élargir le public (ciné-concert pour les 2-6 ans) et 30 % de plus d’actions d’éducation à l’image pour les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants (actions-deducation-a-limage-2025) : « Nous avons 4 000 entrées réservées pour les scolaires, précise Janick Leconte, une classe du collège Camille Chevalier en immersion sur les 7 jours ». Parmi ces nombreuses actions, citons le concours Paroles d’images animé par Émilie Bernard du musée Nièpce.

Des « pointures » au Festival

Cette 7e édition est à la hauteur de sa notoriété et de son jury de professionnels présidé par Rémy Chevrin (directeur de la photo), avec Mariane Denicourt (actrice et réalisatrice), Colin Lévêque (directeur de la photo), Anne-Claire Cieutat (journaliste cinéma), Sarah Blum (chef op) et François Favrat (scénariste et réalisateur). Ce jury récompensera la meilleure image des 6 films en compétition. Notons aussi le retour d’invités d’honneur, Alexandre Astier et le chef opérateur Jean-Marie Dreujou (président d’honneur de l’association Chef Op’ en Lumière).

Janick Leconte a tenu à remercier les partenaires nationaux et locaux, fidèles et récents, dont l’association La Bobine, et la précieuse collaboration de Didier Carlet à qui l’on doit le teeser du festival (en fin d’article)

Quelques-uns des temps forts du festival

  • L’expérience en réalité immersive : La vie méconnue de Claudette Colvin (à l’EDA du 21 au 25 janvier, de 9 h à 21 h). Une adaptation avec casque, hologrammes, images d’archives et décors de théâtre de l’essai de Tania de Montaigne sur cette jeune Afro-américaine qui, en pleine période ségrégationniste, refusa de céder sa place de bus à une blanche. Guidés par la voix de Tania de Montaigne, les spectateurs seront projetés dans l’Alabama des années 50 et vivront l’histoire de Claudette Colvin à ses côtés. Prix de la meilleure expérience immersive au Festival de Cannes. Une rencontre avec l’auteur suivra (28/01 à 10 h). On vous en reparlera dans info-chalon.
  • Soirée ciné-concerts (Les résultats du féminisme d’Alice Guy et Comédiennes de Lubistch) sur une musique originale d’Adrien Leconte et les musiciens « dans la fosse », comme autrefois !
  • En compétition, 8 films en avant-première (avant la première projection publique), qui seront départagés par 3 prix : le prix du Jury, le prix du Public (votez pour votre film préféré !) et le prix des étudiants et lycéens. Les gagnants seront révélés lors de la cérémonie de clôture animée par N.T. Binh, codirecteur de la revue de cinéma Positif.
  • L’aventure Kaamelott continue : rencontre avec Alexandre Astier et Jean-Marie Dreujou à propos de Kaamelott – Deuxième volet.
  • Table ronde sur le cinéma documentaire : l’AFC et l’UCO, associations professionnelles de chefs op, partageront expériences et images sur le « cinéma du réel ». Quelles frontières entre la fiction et le documentaire ?
  • Les workshops – une rareté dans les festivals de cinéma – ouverts à tous, dans un studio avec fond vert autour de la construction de la lumière de fiction en studio.
  • Un atelier participatif : l’art de la capture avec les caméras Nikon et Red.
  • Un focus sur la FEMIS (école publique de cinéma), sur le cinéma allemand et
  • L’exposition Viens voir les comédiens à l’EDA (vernissage le 27/01 à 18 h 15) présente une sélection de photos de plateaux de Jean-Louis Fernandez.

Ce n’est là qu’un aperçu dans l’extrême richesse et diversité de la programmation 2025. Retenez que ce festival ne s’adresse pas aux seuls initiés du cinéma, mais à tous les amateurs du grand écran et de l’esthétique. Vous y rencontrerez de grands noms du cinéma, inconnus du grand public, mais reconnus dans la profession. Des rencontres privilégiées entre spectateurs et artisans du 7e art. À ne pas manquer !

Par Nathalie DUNAND
[email protected]

Chefs op’ en Lumière : lundi 27 janvier au dimanche 2 février 2025
Programme de l’édition 2025 : festivalchefsop.fr

Tarifs inchangés et attractifs :
— Pour les projections de films : tarif normal 7 € ; tarif réduit 5 €.
Ou carte non nominative de 10 entrées (tarif normal 50 € ; tarif réduit 40 €).
— Ciné-concerts : tarif normal 11 € ; tarif réduit 7 €
— Expérience immersive Noire : tarif normal 11 € ; tarif réduit 8 €
— Autres événements : entrée gratuite, réservation conseillée.

Les 8 films en compétition (et en avant-première)

Teaser du Festival Chefs Op en Lumière-2025