Communauté d'Agglomération Beaune Côte et Sud

ZAC des Cerisières Beaune - Un projet de restaurant abandonné, un bâtiment d’activité à la place

ZAC des Cerisières  Beaune - Un projet de restaurant abandonné, un bâtiment d’activité à la place

L’attractivité économique de la Communauté d’agglomération Beaune Côte & Sud ne se dément pas. Lors du conseil communautaire du 24 février, Alain Suguenot a annoncé que la première phase de développement de la ZAC des Cerisières était complète, tout comme celle Porte de Beaune. Face à la forte demande, une réflexion est engagée pour une seconde phase d’aménagement. Par ailleurs, un changement de destination a été validé pour un lot initialement prévu pour un restaurant.

« Nous n’avons plus rien à vendre », a annoncé Alain Suguenot. La première phase de développement de la Zone d’activités des Cerisières est complète ! Plusieurs projets sont déposés et réservés, mais d'autres investisseurs se manifestent déjà, avec une liste d'attente pour d'éventuels désistements. La communauté d’agglomération réfléchit donc à une seconde phase d'aménagement. « Il n'y a plus rien non plus Porte de Beaune », a ajouté le président.
 
Changement de destination pour un lot de la ZAC des Cerisiers
Toute cession de terrain situé dans le périmètre de la ZAC des Cerisiers doit respecter un cahier des charges strict. Celui-ci précise que les terrains ne peuvent être cédés qu'après réalisation des constructions prévues dans le programme initial.
En mai 2019, la communauté d'agglomération avait autorisé la cession d’un lot à M. Oudin, gérant de la SCCV Les Cerisières. Ce lot était subdivisé en trois parcelles : deux destinés à des bâtiments d'activité et un autre pour un restaurant d'entreprise
Si la construction des bâtiments d'activité a bien été réalisée et commercialisée, le dernier n'a jamais accueilli le restaurant prévu. M. Oudin a demandé à modifier la destination de ce lot afin d'y construire un bâtiment d'activité, qui serait mis en vente ou en location sous forme de VEFA (Vente en l’État Futur d'Achèvement) ou de BEFA (Bail en l'État Futur d'Achèvement).
Michel Quinet, élu communautaire, a expliqué que la société n'avait pas trouvé de prestataire pour le restaurant, ce que le président Alain Suguenot a confirmé, en ajoutant : « Je n’en voulais pas car il proposait du fast-food ».
Ce changement de destination a été entérinée par le conseil communautaire.